Pour réduire l'impact écologique et social de sa consommation et prolonger la durée de vie des objets:
Avant l'achat:
- Se questionner sur la pertinence de l'achat. Quel usage attendu des objets ? Pour quelle fréquence d'utilisation? S'il n'y a pas vraiment de besoin, renoncer.
- Si l’objet sera utilisé peu fréquemment et que sa possession n’est pas essentielle, envisager la location ou l’emprunt (consulter le moteur de recherche de «ge-reutilise» pour cela).
- Se renseigner sur les objets (qualité, impact social et environnemental de leur production) en consultant les sites web appropriés. Consulter par exemple : les tests comparatifs de la FRC - Fédération romande des consommateurs, les tests des associations membres du BEUC (le Bureau européen des unions de consommateurs), l’évaluation des entreprises de vêtements par Public Eye.
- Faire attention aux produits annexes (cartouches d'encre lors de l’achat d’une imprimante par exemple) : quelle durée ? quelle diversité de fournisseurs ? quels lieux d'achat ? quel prix ? quel impact social et environnemental ?
- Explorer la possibilité d’acquérir un objet de deuxième main (consulter le moteur de recherche de «ge-reutilise» pour cela).
Pendant l'achat:
- Privilégier les lieux où l’on peut recevoir un conseil professionnel.
- Demander si l'objet est démontable et réparable, s'il existe des pièces de rechanges commandables, si la gamme de produits évolue rapidement (par exemple pour la compatibilité des accessoires d'appareils photos).
- Poser des questions sur la durée de la garantie (selon la loi, au minimum deux ans), sur l'existence d'un service après-vente, s'interroger sur la pertinence des extensions de garantie proposées parfois.
- Privilégier des objets qui durent, qui sont réparables et qui sont produits de manière socialement et écologiquement responsable (si un prix élevé n'est pas toujours un gage de qualité, les objets très bon marché ne sont souvent pas durables).
- Demander conseil sur l’entretien de l'objet (un bon entretien prolonge la durée de vie).
Quand l'objet n'est plus utilisé mais toujours fonctionnel:
- Penser au don, au troc, à la revente pour permettre à quelqu'un d'autre de l'utiliser en seconde main (consulter pour cela le moteur de recherche de «ge-reutilise»). Il existe aussi des filières locales pour la récupération des habits (les "boîtes à fringues" de la Coordination textile genevoise) ou des téléphones portables (les "hulobox" de l'association NOOPS).
Quand l'objet ne fonctionne plus:
- Réparer l'objet (consulter le répertoire en ligne www.ge-repare.ch pour trouver des réparateurs et réparatrices professionnel-le-s à Genève). Il existe également d'autres démarches en faveur de la réparation, telles que les cafés-réparation.
- Ne pas hésiter à questionner les réparateurs et réparatrices : l'objet est-il réparable ? à quel prix (demander un devis ; attention suivant la complexité, le devis est aussi payant).
- Pour les objets difficilement transportables, tenir compte des conseils concernant le transport des objets ou le déplacement des réparateurs et réparatrices.
Quand l'objet ne fonctionne plus et n'est plus réparable :
- Apporter l'objet chez les réparateur et réparatrices pour qu'ils et elles puissent récupérer les pièces qui fonctionnent encore (utile pour les objets électriques et électroniques, les téléphones, l'informatique).
- Recycler l'objet dans la bonne filière de récupération pour les déchets ménagers (en Ville de Genève, à Bernex, à Carouge, au Grand-Saconnex, à Lancy, à Meyrin, à Onex, à Plan-les-Ouates, à Vernier, à Versoix) ou pour les déchets encombrants (en Ville de Genève, à Bernex, à Carouge, au Grand-Saconnex, à Lancy, à Meyrin, à Onex, à Plan-les-Ouates, à Vernier, à Versoix).
ATTENTION: Les objets électriques, électroménagers et électroniques sont à rapporter chez un revendeur d'objets similaires (qui a l'obligation de les reprendre) ou dans les espaces de récupération cantonaux. Pour les téléphones portables, il est possible de les déposer dans les "hulobox" de l'association NOOPS.